Imaginez une île sans routes goudronnées où aucune voiture ne circule. Ni motos, ni vélos, ni jet-skis. Une île loin des tracas du monde où le temps semble s’être arrêté. Cet écrin de nature encore protégée se trouve à moins d’une demi-heure de bateau de la trépidante Nosy Be.

Ici, pas de grosses infrastructures touristiques. Juste quelques éco-lodges s’intégrant parfaitement au paysage, des plages quasiment désertes où passent de temps à autre les habitants, pêcheurs pour la plupart. A Ampangorina, le plus grand village de l’île, il fait bon flâner entre les étals des commerçants qui tentent d’écouler aux touristes de passage leurs créations artisanales (paniers, objets en bois sculpté et nappes brodées) ou des produits locaux comme des gousses de vanille.

Il n’est pas rare d’assister à une course-poursuite de lémuriens sur les toits en tôle des maisonnettes. Si ces animaux sont en grand danger d’extinction à “Grande Terre”, l’île de Madagascar, ici à Nosy Komba, ils sont non seulement protégés mais aussi considérés comme sacrés. Quiconque aurait la mauvaise idée de torturer l’un de ces primates finirait tout droit en prison ! Les makakos sont malicieux et attendrissants, n’hésitant pas à bondir sur les épaules humaines à leur portée le temps de quelques facéties récompensées la plupart du temps par un morceau de banane.

A Nosy Komba, les habitants ont une vie simple. Outre la pêche et la construction de pirogues, les hommes passent le plus clair de leur temps dehors à jouer à la pétanque sur un terrain improvisé ou papoter sur la plage tandis que les femmes cuisinent à même le sol le poisson frais du jour tout en veillant sur leurs enfants. Le mot “stress” ne fait pas partie du vocabulaire des Malgaches. A chaque jour suffit sa peine… Ici la vie s’écoule… cool.

POUR Y ALLER :

vol Air France de Paris à l’île de la Réunion (11h) puis vol Air Austral de la Réunion à Nosy Be (1h30). Conseil logement : “Le Domaine de Tahina” (magnifique éco-lodge tenu par un couple de Français ultra sympathique)

Texte et photos : Caroline Martin – Tous droits réservés